Verdun semble revenir à la vie

14 septembre 1914 Par Albert Vigon 1

Restons à Tilly. Pluie continuelle. Malade. Vu médecin. Évacué sur un dépôt d’éclopés avec Ferrandy. Je pourrai enfin me faire soigner et me reposer quelques jours.

Sommes conduits dans une fourragère à Verdun au dépôt d’éclopés de Miribel.

Traversons Verdun, qui semble revenir à la vie. Pouvons acheter du tabac, de la confiture, des biscuits. C’est pas grand-chose mais enfin c’est du luxe que nous n’avions plus depuis 1 mois.

Bonnes nouvelles de la guerre. On fait déborder la Meuse pour couper la retraite aux ennemis.

19140914-001 Porté pâle par le médecin-major

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  • Rémi

    14 septembre 2014 Reply
    1

    L’expérience de la guerre a montré l’importance des dépôts d’éclopés et de convalescents pour la conservation des effectifs — Ces dépôts doivent constituer un barrage efficace, dont l’objet est d’éviter l’évacuation vers l’intérieur du territoire d’un grand nombre de petits malades ou éclopés susceptibles de se rétablir rapidement.
    Le caractère de ces formations est de constituer une véritable réserve de combattants destinée à rendre aux corps de troupe des hommes fortifiés et retrempés par une détente physique et morale de quelques jours.
    http://goo.gl/Cp4jsN