On souffre un peu plus
7 mars 1915
Par
Albert Vigon
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Toujours même contre-attaque Boche et duel d’artillerie. Recevons toujours de partout des balles explosives.
J’apprends que notre capitaine Pierre est blessé et Cocconi tué.
Sommes toujours en première ligne, excessivement fatigués car impossible de faire un sommeil prolongé soit de jour ou de nuit, mais toujours pleins de courage.
Le temps se met au froid, il neige et grêle, on souffre un peu plus.
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